Basée dans le Sud de la France, la société BPS Interim possède plusieurs agences spécialistes du travail intérimaire. La société BPS Interim est l’auteur d’un fait dont les valeurs déontologiques peuvent susciter des interrogations. En effet, la société BPS Interim a commandé des prestations qu’elle n’a jamais honoré.
Une prestation commandée mais pas honorée
Tout commence en novembre 2021 lorsque la responsable formation de l’entreprise BPS Interim prend contact avec la société Agence Média, spécialiste de la communication multimédia. Après plusieurs échanges, la société BPS Interim commande une prestation de conseil dans ses locaux au mois de février auprès d’un consultant indépendant. Un devis signé et un e-mail confirment cette commande.
Le consultant via sa société Agence Média engage donc des frais pour mettre en place cette prestation de conseil qui devait se tenir sur deux jours au sein des locaux de la société BPS Interim. Réservation de billets de train et réservation de deux nuits d’hôtel, le consultant de l’entreprise Agence Média travaille aussi pendant deux jours pour éditer un programme et un support répondant aux demandes de la société BPS Interim.
Le problème intervient un jour ouvré avant l’intervention lorsque le consultant d’Agence Média contacte l’entreprise BPS Interim pour finaliser des détails logistiques. La responsable formation de l’entreprise BPS Interim informe alors le consultant que la formation est annulée pour cause de « budget insuffisant ». Résultat, le consultant d’Agence Média se retrouve avec des dépenses à ses frais qu’il ne peut pas se faire rembourser et deux journées de travail à perte.
Un préjudice qui impacte un professionnel mais aussi un particulier
La société BPS Interim a donc tout simplement omis de prévenir un prestataire qui devait se rendre deux jours dans ses locaux pour assurer une prestation de conseil. Fort heureusement pour le consultant, il ne c’est pas rendu à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui. Une chose qui aurait pu arrivé s’il n’avait pas lui-même repris contact avec la société BPS Interim qui a commandé cette prestation. Le consultant a donc proposé à la société BPS Interim de prendre en charge une partie du préjudice subit. La société BPS Interim n’a toutefois pas souhaité rembourser les frais engagés par le consultant pour une prestation dont ils étaient les commanditaires et pour le préjudice financier subi.
Outre les frais liés au déplacement et au logement du consultant, au temps de préparation de la prestation de conseil, ce sont deux journées de travail qui sont restées vacantes pour le consultant. En effet, il n’a pas été possible de trouver une nouvelle mission un jour ouvrée avant la date prévue. II faut bien comprendre qu’un consultant est un travailleur indépendant et que ce préjudice a un impact sur ces revenus. La société BPS Interim n’a donc pas pris ces responsabilités pour réparer son erreur.
Pour toute réparation, la société BPS Interim a seulement proposé de contacter l’hôtel pour obtenir un remboursement via sa responsable formation. Chose qui a été faite par le consultant et remboursement qui s’est logiquement avéré impossible à obtenir compte tenu du délai d’annulation dépassé. Une compensation bien loin du préjudice estimé qui peut paraître inappropriée. L’hôtellier ne devant pas non plus assumer les erreurs de la société BPS Interim.
Contacté, le dirigeant de la société BPS Interim Julien Casenave n’a pas répondu à la proposition de remboursement partiel du consultant, n’a pas proposé de solution et n’a pas non plus répondu au mail qui lui a été adressé. Une réaction ou plutôt une absence de réaction qui peut laisser penser à un manque de professionnalisme envers un confrère, un manque de politesse et un manque de considération envers une personne. Reste à voir si toutes les personnes, particuliers comme professionnels, auront la même lecture « pragmatique» de cette situation.
NB : à ce jour, la société BPS Interim n’a toujours pas donné suite.
Sources :
