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Qu’est-ce qu’un consomm’acteur et la consomm’action ?

Ce n’est pas un secret, le consommateur est de plus en plus responsable lorsqu’il s’agit de l’environnement. Ainsi, de nombreuses personnes optent pour des pratiques locales d’achats éco-responsables et d’échanges de services. Cela permet d’activer une démarche cohérente entre ses achats et les valeurs liées à l’environnement aussi bien éthiques que sociales. Une démarche qui transforme le consommateur en consomm’acteur.

Qu’est-ce qu’un consomm’acteur ?

Depuis quelques années, de nombreuses personnes ont pris conscience du rapport entre leurs actions de consommation et leurs conséquences au niveau environnemental. Cette prise de conscience a donnée lieu à des actes. Le consomm’acteur sélectionne avec soin ses produits et évite au maximum de gaspiller. La surconsommation est donc prohibée. Cela se traduit par des actes mais avant tout par une manière de pensée visant à optimisé la façon de consommer.

Le consomm’acteur n’acquérira que ce dont il a besoin. L’impact de qu’engendrera la consommation du consomm’acteur sur l’environnement sera donc réduit. Le bien être humain de son coté sera lui valorisé. Le consomm’acteur agira lorsqu’il fera ses courses mais et également lorsqu’il s’agira de trier les déchets résultants de ses actes d’achat. Le consomm’acteur optera plutôt pour une lessive écologique, mangera des fruits et légumes de saison, utilisera des piles rechargeables, diminuera sa consommation d’essence… Le consomm’acteur peut valoriser ses actes et ses volontés grâce à différents organismes.

Un concept est particulièrement assimilé au terme de consomm’acteur. Il s’agit du principe de l’économie circulaire. Cela dépasse les simples gestes individuels du quotidien. Ce concept met en avant des initiatives de proximité et une volonté de supprimer la mode du tout jetable en privilégiant la qualité plutôt que la quantité. Pour cela, le consomm’acteur optera pour des produits offrant un usage durable et performant mais aussi un produit privilégiant le travail local.

Définition du consomm’acteur

  • Définition Wikipédia du consommacteur : Personne sensible à sa consommation (alimentaire par exemple) et qui voit plus loin que le fait d’acheter un produit. Cette personne se soucie également de ce que devient son produit une fois jeté à la poubelle. (Exemple du tri des déchets).
  • Consomm’acteur citoyen : La notion de consomm’acteur a été inventée à la faveur de la diffusion du concept de développement durable et d’écologie. Elle concerne, notamment, des aspects de responsabilité sociale du consommateur-citoyen. Ainsi, le consomm’acteur s’engage en terme d’actes personnels et citoyens. Le consomm’acteur est un consommateur s’émancipant des produits et des modes de vie que le marché met en place pour lui, devient autonome dans ses choix et peut, de ce fait, contribuer à la régulation de la société de consommation et à apporter sa pierre à l’édifice de la consommaction. Ce terme traduit, par conséquent le fait qu’un consommateur a la possibilité, grâce à ses choix d’achat, de peser sur l’offre des producteurs et, donc, de devenir un véritable « acteur » du marché. D’où le terme consomm’acteur : consommation/acteur.Elle est, aussi, le résultat d’une transformation sociale due à la démocratisation de l’outil Internet. Le développement des applications web et, notamment, des réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Snapchat  (78 % des internautes français font au moins partie d’un réseau social en 2012 – enquête 2012 de l’IFOP « Observation sur les réseaux sociaux »), facilite l’accès et l’échange d’information. Il repose, notamment, sur l’interactivité en permettant à chacun de créer du contenu.
  • Le principe marketing : Mot-valise que constituent les mots « consommateur » et « acteur » pour désigner un consommateur qui n’accepte plus passivement les biens et les services qu’on lui propose. Consumériste averti, cette personne (ou consom’acteur) est particulièrement exigeant et n’hésite pas à émettre certaines contestations notamment sur le pouvoir des marques s’il le juge autocratique, allant jusqu’à boycotter certaines marques ou certains produits si cela lui semble nécessaire. Logiquement plus engagé, il est plus sensible aux points de responsabilité, éthiques et équitables des produits offerts. Il est aussi plus réfléchi en ce qui concerne son comportement de consommateur, et donc régulièrement plus investi dans la co-conception de l’offre en traduisant ses volontés par des actes. Le consommacteur participe donc avec plaisir à la définition de nouveaux produits et services qualitatifs , afin que ces derniers répondent mieux à l’idéal commercial mais également sociétal qu’il s’en fait. Le consommacteur peut également allier sa philosophie à ses choix politiques.
  • Définition simple de la consommaction : La consommaction désigne l’ensemble des actions et organisations destinées à défendre et représenter les intérêts des consommateurs. La consommaction ne comprend pas les organisations publiques de défense ou de représentation des consommateurs.

Les choix du consomm’acteur

De ce principe, sont nées les « ressourceries« . Ces dernières collectent les objets que certains propriétaires ne souhaitent plus garder ou n’en trouve plus d’utilité. Les « ressourceries » s’occupent de réparer ces objets afin de les revendre à un prix accessible aux consommateurs. Malheureusement, certains produits s’avèrent irréparables. Dans ce cas, les « ressourceries » orientent les objets obsolètes vers un circuit de recyclage adapté au lieu de les mettre directement à la poubelle. Cela fait non seulement gagner du temps à la collectivité mais permet aussi de réduire la part de déchets et leur coût de traitement.

Une véritable philosophie est alors adoptée. Celle-ci permet de recréer un lien avec la nature, de retrouver un dynamisme local, de prendre soin de sa santé grâce à la consommation de produits biologiques et frais tout en contribuant à l’amélioration de la qualité de vie des autres…

Un mode de vie qui a aussi contribué à la création des AMAP (associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). Ces dernières connaissent un développement conséquent depuis quelques années. Il est même courant de trouver plusieurs AMAP dans une même ville. Le concept des’associations pour le maintien d’une agriculture paysanne est simple. L’AMAP valorise le principe de l’achat par le nombre. Il est alors possible d’obtenir des prix plus attractifs grâce aux achats groupés qui sont de plus en plus répandus.

Ainsi, ce sont de nombreux sites internet qui ont été créés pour mettre en place des partenariats entre producteurs et consommateurs. Des micro-coopératives d’achat ont aussi vues le jour tout comme les associations de quartier. Il s’agit pour la plupart de formes non lucratives de mutualisation de commandes.

Consomm’acteur et consomm’action

L’AMAP concerne un groupe de consommateurs et un cultivateur s’engagent par un contrat sur une durée déterminée – en général sur une années soit deux saisons de production, printemps/été et automne/hiver – Ce contrat établi la quantité et la diversité des produits qui seront distribués ainsi que le montant financier de chaque panier : fruits, légumes, viandes, poisson, œufs, fromages, etc. Des paniers hebdomadaires sont ainsi mis à la disposition des adhérents à un tarif attractif et équitable. Cela permet au producteur de bénéficier d’un revenu décent. Pour le consommateur cela offre une possibilité de consommer bio tout en faisant marché l’activité économique locale à un prix abordable. Le lieu tout comme les conditions de distribution sont gérés bénévolement par les adhérents de l’Amap. Ces derniers organisent généralement à tour de r^le la distribution des denrées produites par le producteur. Il s’agit d’un moyen de consommation collaborative.

L’AMAP illustre la volonté de revenir à des circuits courts. Ces derniers permettent de s’approvisionner à la source avec les producteurs locaux sans avoir à passer par des intermédiaires. Il s’agit d’un réseau social réel en quelques sortes à l’image de « La ruche qui dit oui » qui s’appuie sur une plateforme web qui permet de mettre en contact un responsable de ruche. il assure par la suite le contact entre les différents partenaires locaux et organise les ventes régulières dans son quartier, contre une rémunération modeste. Cela n’est pas sans rappeler les épiciers d’antan !

À l’échelle locale, il est également possible de s’inscrire au sein d’un système d’échange. Les SEL sont basés sur le lien entre les personnes, plus que sur les biens qui leur appartiennent. L’entraide prend la place de l’argent, la valeur des échanges qui composent cette pratique étant exprimée en unité de temps.

La réponse aux besoins pratiques passe par la transmission des savoirs-faire et la coopération. Garde d’enfants ou d’animaux domestiques  aide au bricolage, aide au ménage, coup de main pour un déménagement, covoiturage… Chacun met ses compétences et sa disponibilité pour le service commun.

Il y a donc de nombreuses manières de devenir consomm’acteur. L’important étant de mettre en pratique des idées qui ont pour objectifs d’améliorer l’aspect qualitatif de la consommation. Le terme consomm’acteur traduit une véritable manière de vivre et de consommer !

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4 réponses sur « Qu’est-ce qu’un consomm’acteur et la consomm’action ? »

Action organisée des consommateurs en vue de faire valoir leurs droits auprès des professionnels et des pouvoirs publics selon Larousse

Tirer le meilleur parti de son potager ; Conserver facilement et durablement les fruits et les légumes de son jardin ; Entretenir un rucher dans son jardin et produire sans difficulté son miel ; Economiser l’eau et réduire sa facture d’électricité en produisant sa propre énergie voilà ce qu’il est aussi possible de faire avec la consommaction !

Nous vivons en effet dans une société où consommer, comme se nourrir ou respirer, est considéré comme un besoin naturel et une source d’épanouissement. Pour preuve, le lien supposé entre la consommation et le moral des ménages : si je suis heureux, je vais logiquement consommer davantage…

Elle est, également, le résultat d’une transformation sociale due à la démocratisation d’Internet. Le développement des applications Internet et, notamment, des réseaux sociaux (77 % des internautes français font au moins partie d’un réseau social en 2011 – enquête 2011 de l’IFOP « Observatoire sur les réseaux sociaux »), facilite l’accès et l’échange d’information. Il repose, notamment, sur l’interaction en permettant à chacun de créer du contenu.

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